Ce soir, Émilie présente une conférence intitulée : Des femmes dans l’histoire de l’astronomie. Comme d’habitude, la réunion est relayée en visioconférence.
Notre conférencière expose une rétrospective et un hommage à l’action des femmes depuis l’Antiquité, dont l’importance des découvertes scientifiques a souvent été injustement reconnue au fil de l’Histoire.
Hypatie, mathématicienne et plus ancienne figure éminente connue (~355-415) a laissé son nom à des prix et aux programmes visant à encourager les femmes dans les domaines des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques).
Émilie évoque ensuite plusieurs personnalité féminines et leur action dans les siècles, notamment Sophie Brahe (sœur de Tycho Brahe), Elizabeth Hevelius (astronome), Maria Cunitz (astronome), Maria Clara Eimmart (astronome), Maria Kirch (astronome), Émilie du Châtelet (mathématicienne et physicienne, auteure de la traduction et commentaire des Principes mathématiques de la philosophie naturelle d’Isaac Newton), Marie-Reine Lepaute (astronome et calculatrice, contributrice majeure au calcul de l’éphéméride astronomique), Caroline Herschel (sœur et assistance de William Herschel, première femme à découvrir une comète), Mary Sommerville (scientifique ayant inspiré les travaux sur la découverte de Neptune), Maria Mitchell (astronome).
En 1835, Mary Somerville et Caroline Herschel deviennent les premières femmes membres de la Royal Astronomical Society.
Plus récemment, les « Harvard Computers » (groupe de scientifiques, calculatrices ayant traité mathématiquement d’importantes quantités d’informations astronomiques à l’Observatoire de l’université Harvard), Antonia Maury (publication d’un important catalogue de types spectraux d’étoiles), Henrietta Swan Leavitt (ayant découvert la relation entre la luminosité des étoiles variables et leur période de variation), Cécilia Payne-Gaposchkin (astronome ayant envisagé que les étoiles soient composées majoritairement d’hydrogène, première femme nommée directrice du département d’astronomie de Harvard en 1956), Katherine Johnson (mathématicienne et ingénieure spatiale, ayant reçu la médaille d’or du Congrès en 2019, pour sa contribution aux programmes aéronautiques et spatiaux américain).
Margaret Brubridge (astrophysicienne, directrice de l’Observatoire royal de Greenwich) devient en 1976, la première femme présidente de la Société américaine d’astronomie.
A l’époque contemporaine, Vera Rubin, astronome ayant révolutionné notre compréhension de la rotation des galaxies, a donné son nom à l’Observatoire de 8,4 mètres, situé sur la crête du Cerro Pachón, au Chili, mis en service récemment.
Jocelyn Bell, astrophysicienne (alors étudiante), met en évidence le premier pulsar, découverte pour laquelle son directeur de thèse obtient le prix Nobel en 1974, ce qui déclenche une controverse.
Un grand merci à Émilie pour sa conférence passionnante !
Les adhérents peuvent retrouver le replay de la conférence en zone privée.
@Michel



















