Archives de catégorie : Activités publiques

Ce 4 avril à l’Espace Henri Lasson à Antony, M. Jean-Charles Cuillandre présente une conférence intitulée Euclid : Premiers Regards sur l’Univers

Nous avons assisté à la conférence de M. Jean-Charles Cuillandre, astronome CEA-IRFU spécialisé dans l’imagerie optique et proche infrarouge à grand champ, depuis les détecteurs, les techniques d’observation et le traitement des données, jusqu’à la science au sens large permise par cette instrumentation.

Son parcours
• Formation d’ingénieur
• Doctorat en astrophysique à Toulouse avec Yannick Mellier (1996)
• 20 ans au CFHT (Canada-France-Hawai- Télescope).
• Depuis 2014 il a rejoint le CEA-Irfu pour intégrer la mission spatiale Euclid afin de contribuer
au développement du plan d’expérience et de lancer la campagne d’observations.
• 2024 récompensé pour son pipeline personnalisé de données qui a permis de générer les
magnifiques images en couleur de la mission Euclid.

Il propose ce soir de nous partager son enthousiasme sur les premiers résultats de la mission Euclid
Nous vous proposons ici un résumé de cette conférence (le support de présentation est disponible pour les adhérents en zone privée).
Jean-Charles a commencé par nous préciser d’où viens sa passion, un druide québécois, des pionniers de l’astrophotographie (David Malin, Serge Brunier) et comment cela l’a amené « tout naturellement » à exercer son art sur la mission Euclid.

La conférence a commencé par une présentation de la mission Euclid, où elle se situe dans l’écosystème de l’ESA (15% du budget alloué à la recherche) :

L’objectif d’Euclid est de traquer l’univers sombre.
– Cartographie de 2 Milliards de galaxies sur 1/3 du ciel jusqu’à 10 Milliards d’années dans le passé
– Travail dans le visible et proche IR
– Positionné au point Lagrange 2
– Un miroir de 1.2 m : « pas énorme mais dans l’espace ça voit loin »
– 5 mètres de hauteur
– Un champ de vue est de 0.5deg carré (2 fois la surface de la pleine lune)
– Un capteur VIS 620 Mpx de pixels (pour imager la forme des galaxies)
– Un capteur NISP (Spectro imageur) 64 Mpx pour mesurer le flux et le décalage spectral
– Mission initiale prévue pour 6 ans mais le bon lancement (Falcon9) lui permettra de travailler jusqu’à 12 ans. Les objectifs de cette suite sont encore à définir par l’ESA
– 20 ans de travail 12 ans de développement, 1600 membres (100 cosmologistes le reste d’astrophysiciens)
– Budget 1.3 milliards d’euros

Le travail de Jean-Charles Cuillandre
Après cette présentation du télescope, Jean-Charles nous a présenté ses activités sur la mission.
1 – Avant le lancement : Préparation de la mission
2 – Pendant la phase de calibration
3 – Pendant la phase d’analyse


– Phase de préparation de la mission
Avant le lancement Jean-Charles a contribué à la planification des pointages pour arriver à couvrir 1/3 du ciel en évitant le plan galactique (et ses cirrus), le plan de l’écliptique et les étoiles trop brillantes de notre galaxie (magnitude 4).

Euclid ne passera qu’une fois à chaque endroit; l’enchainement des vues est planifié notamment pour optimiser la consommation. Seules certaines zones (réduites) seront vues 40 fois pour étalonner le système (champ très profond) et ouvrir potentiellement vers de nouvelles sciences (en jaune sur la carte, ci-dessous).

– Phase de calibration : ERO (Early Release Observation)
Sur cette phase, le rôle de Jean-Charles a été de valider la chaine de traitement des images reçues.
Il nous a présenté un panel des différents défis techniques à relever (cf slides). On notera des challenges techniques comme le bruit du rayonnement cosmique (sur le VIS) et la rémanence des information (sur le NISP) qui ont été résolus par des algorithmes basés sur de l’apprentissage, le but étant d’ôter ces bruits et les remplacer, sans dénaturer l’information.

Pendant cette phase de calibration du télescope, Jean-Charles a obtenu des créneaux d’observation pour valider la qualité de l’optique et alimenter un minimum l’espace médiatique, en expliquant ce qu’est Euclid à un plus large public.
17 cibles en dehors du champ de l’étude principale ont été choisies. Ce choix de cibles s’est fait en fonction de la taille qu’elles représentent sur le capteur et d’un potentiel d’intérêt scientifique.
Cela donne les images (lien ci-dessous), pour comprendre ce que veut dire 620Mpx.
https://www.esa.int/Space_in_Member_States/FrancePemieres_images_d_Euclid_L_eblouissante_lisiere_de_l_obscurite
L’importance de la communication n’avait pas été initialement identifiée, il aura fallu argumenter pour arriver à ce résultat qui aujourd’hui, au sein du consortium, est “plus” naturel.
Son travail consiste alors, comme il le dit, à « aider à la ligne narrative » et « engager le public ».

Jean-Charles nous a ensuite expliqué son choix de palette chromatique sur les images en fonction des bandes spectrales du capteur. Pour lui, la palette doit conserver l’ordonnancement des longueurs d’onde, l’image ne doit pas dénaturer (ou le moins possible) la science.
Il reste cependant de la place pour faire du beau et de l’esthétique.

https://www.cea.fr/presse/Pages/actualites-communiques/sciences-de-la-matiere/mission-euclid-premieres-images-cartographie-Univers.aspx

Là aussi, de nouveaux défis techniques et de nouveaux traitements à imaginer (ex ghost des étoiles brillantes sur le dichroïque), traités par Machine Learning.

Data Release
On notera que contrairement au JWST, les données brutes ne sont pas immédiatement rendues publiques, elles sont exploitées d’abord par le consortium Euclid avant d’être diffusées. Cela évite les publications trop rapides et sans vérification de certains labos.

De la place pour l’émotion
Jean-Charles a insisté à plusieurs reprises sur la beauté de la Science, de ses Images.
Son travail ne consiste pas seulement à « générer de la Data » exploitable par ses confrères, mais aussi à créer de l’émotion aussi bien pour le grand public que pour ses pairs, il faut prendre le temps de contempler ses images et de voyager à l’intérieur.

Jean-Charles conclut sa conférence par une séance de questions réponses.

Résumé:
– L’objectif d’Euclid est de traquer l’univers sombre
– Euclid un télescope qui voit large
– Sur Euclid chaque pixel compte, et il y en a !
– Euclid un Beau Télescope, qui fait de Belles Images, pour de la Belle Science

Un grand merci à Jean-Charles Cuillandre pour avoir partagé son enthousiasme et nous avoir montré que la science peut aussi être esthétique.

@Fabrice

Soirée publique d’observations astronomiques au Stade Georges Suant à Antony

Samedi 8 mars 2025 entre 20h30 et 22h00, le Club d’astronomie d’Antony, avec le concours de la municipalité, a organisé une séance d’observations sur le terrain de football du Stade Georges Suant afin de permettre au public de découvrir le ciel étoilé.

Les prévisions météorologiques sont favorables malgré quelques nuages de haute altitude, et se sont améliorées en cours de soirée.

Vers 19h30, les membres participants (Bernard, Jean-Jacques, Christophe, Karine, Matthias, Thierry, Maud, Caroline, Nicolas, Jocelyn, avec le concours de Jean-François, et moi (Michel) installent le matériel (du Club ou personnel) : télescopes (Dobson, Newton, Maksutov, Seestar, Unistellar, lunette, jumelles binoculaires, au total neuf instruments astronomiques.

A 20h30, le public arrive progressivement, les visiteurs sont accueillis sur les différents spots d’observation.

Les bonnes conditions météorologiques ont permis aux visiteurs, parmi lesquels de nombreux enfants très intéressés, d’observer les cratères de la Lune, les planètes Jupiter et Mars, ainsi que la nébuleuse Messier 42 (située dans la constellation d’Orion).

Nous espérons avoir pu sensibiliser le public (environ 80 personnes présentes) à l’observation astronomique et remercions les membres du Club d’astronomie d’Antony qui ont participé à cette soirée.
Nous remercions également la municipalité d’Antony et la Direction des Sports, qui ont permis la réalisation de cet évènement.

@Michel

Ce 24 janvier à l’Espace Henri Lasson à Antony, M. Étienne Burtin présente une conférence sur la mesure de l’histoire de l’expansion de l’Univers avec les grands relevés de Galaxies

Ce soir nous avons assisté à la conférence d’Étienne Burtin, chercheur qui travaille aujourd’hui pour l’institut de recherche sur les lois fondamentales de l’univers au CEA Paris-Saclay.

Étienne a commencé sa carrière comme physicien des particules, puis s’est orienté vers la cosmologie observationnelle en participant à des programmes de recherche comme eBoss et maintenant Desi.

Il nous propose ce soir de nous partager les derniers résultats de la campagne de mesure des spectres de galaxies à l’aide du Dark Energy Spectroscopic Instrument

Nous vous proposons ici un résumé de cette conférence en empruntant une partie des slides d’Etienne.

La conférence a commencé par un rappel des principes de mesure de distance dans l’univers faisant intervenir la parallaxe puis les chandelles standard comme les Céphéide et les super novæ. Étienne a ensuite  expliqué la manière de mesurer la vitesse de récession (d’éloignement) des galaxies en en mesurant le décalage vers le rouge de leur spectre de lumière.

Ces mesures ont mené à la découverte de l’expansion de l’univers en constatant une relation linéaire entre la distance et la vitesse. Plus une galaxie est éloignée plus elle s’éloigne vite. 

La relation qui en découle s’appelle la loi de Hubble-Lemaitre en hommage à l’observateur Hubble et au théoricien qui avait prédit cette expansion en appliquant l’équation de la relativité générale à l’ensemble de l’univers.

Cette loi donne la relation entre la vitesse de récession et la distance d’un objet sous la forme V = H0.D où H0 est la constante de Hubble-Lemaitre

Étienne a ensuite rappelé la découverte de l’expansion accélérée de l’univers grâce aux mesures de distance des SN1A. Cette découverte a mené à l’établissement du modèle cosmologique ΛCDM devenu le modèle standard de la cosmologie.

Étienne a alors rappelé les différentes étapes de l’histoire de l’univers depuis le big bang. L’inflation, la nucléosynthèse, la surface de dernière diffusion, les âges sombres, jusqu’à la formation des galaxies et des grandes structures de l’univers.

Le modèle du Big bang a mené à la prévision de cette surface de dernière diffusion. Cela a été confirmé par la découverte du fond diffus cosmologique (CMB) en 1965. L’analyse du CMB par les satellites dédiés a permis de découvrir une échelle angulaire caractéristique pour laquelle les fluctuations de densité sont les plus importantes. Cette échelle de 1 degré correspond à une distance caractéristique qui correspond à la distance parcourue par l’onde acoustique dans le plasma primordial.

Cette mesure faite sur les données du CMB obtenues grâce aux satellites WMAP qui Planck doit avoir un impact sur la répartition de matière dans l’univers. En effet, cette distance caractéristique correspond à la distance moyenne entre les surdensités et donc aux endroits où la matière a statistiquement plus de chance de se regrouper. C’est ce qu’on appelle l’échelle d’oscillation acoustique des baryons (BAO).

La localisation des galaxies dans l’univers utilisant des campagne de mesure permet de confirmer la théorie. Pour pouvoir localiser ces galaxies il faut leurs coordonnées angulaires et leur distance.

Ces distances sont calculées grâce au décalage vers le rouge du spectre de chaque galaxie.

La capture du spectre d’une galaxie prends beaucoup de temps et donc d’heures de télescope.

Pour avoir une bonne précision statistique il faut mesurer 1 million de galaxies.

Une première campagne de mesure a utilisé le télescope Sloan de 2,5 m de 2000 à 2020. Il permettrait de faire 600 spectres par pose.

L’objet de cette conférence est de parler de la campagne qui a suivi, avec l’utilisation d’un télescope de 4m de diamètre pour faire 5000 spectre par pose.

Le télescope est localisé en Arizona:

Pour permettre de capturer 5000 spectres d’un coup il dispose de 5000 fibres optiques attachées à 5000 petits dispositifs mécaniques permettant d’ajuster la position exacte sur le plan focal du télescope.

On obtient ainsi 5000 spectres toutes les 20 min

Pour obtenir ces données il est d’abord nécessaire de sélectionner les sources à mesurer. Il faut être sûr d’avoir une galaxie est non une étoile.

Cette sélection est faite grâce à des relevés optiques 2D.

La sélection à permis de sélectionner 2 milliards de galaxies. Dans ces 2 milliards, 60 millions sont sélectionnées pour la campagne de mesure de spectres

On peut se faire une idée de ces données en regardant le site legacysurvey.org

Pour être capable de distinguer les galaxies des étoiles on utilise des filtres de couleurs. On peut créer des diagrammes de couleurs en faisant des opérations de soustraction entre différent filtres.

Étienne nous partage un des diagrammes utilisé où on voit clairement la séparation  pour la galaxies « proches » c’est à dire dans les 6M d’années lumières (z=1)

Au delà de z=1 la luminosité des galaxies devient trop faible pour avoir un spectre exploitable en 20min

Pour les objets plus lointains on cherche alors les quasars. Ce sont des galaxie contenant un trou noir extrêmement actif et donc extrêmement brillant.

On utilise encore la méthode de sélection pas différence de couleur en ajoutant un peu d’IA pour être plus précis. On a pu sélectionner 500 000 quasars de cette manière.

Étienne nous partage quelques captures de Legacysurvey.org qui permet de voir les résultats

On peut voir sur l’une d’elles le champ couvert par chaque fibre optique et se rendre compte qu’il a fallu plusieurs passages au même endroit pour récupérer les spectres de chaque galaxie de chaque champ.

Photo du télescope de 4m sur une monture équatoriale en fer à cheval 

Schéma du télescope où on voit le plan focal au dessus du miroir primaire ainsi que le jeu de fibres optiques qui rejoint un espace où elles sont associées à des cameras pour enregistrer leurs spectres

La slide suivante montre le jeu de lentilles utilisées pour corriger correctement le champ et avoir le meilleur champ corrigé possible sur le plan focal.

Les 2 slides suivantes comparent eBOSS et DESI en terme d’efficacité

Sur eBOSS il fallait préparer à la main des plaques trouées au bons endroits:

Sur DESI tout est automatique. Le positionnement des fibre se fait avec des petit bras robotisés

On gagne un temps énorme !

Les 5000 fibres optiques sont regroupées en 10 groupes de 500. Chaque groupe arrive sur un spectrographe.

La slide suivante montre le principe de capture des spectres. La lumière capturée par les fibres est subdivisée en 3 à l’aide de 2 miroirs dichroïques. Le but est ici de capturer 3 groupes de longueur d’onde: proche infra-rouge, rouge et bleu.

Les spectres sont capturés sur 3 camera CCD :

On voit sur la slide suivante, une image capturée avec les 500 spectres. A l’aide de logiciels on peut reconstituer le spectre complet de chaque galaxie. Cela permet de repérer les raies caractéristiques et de déduire le décalage vers le rouge.

Étienne nous présente ensuite un exemple des statistique liées à une nuit. On voit apparaitre en gris les zones prévues pour le relevé.

Une autre manière de représenter les données une année plus tard. On note l’échelle des distances jusqu’à a surface de dernière diffusion ainsi que les deux parties principales du relevé au dessus et en dessous de notre cercle galactique

Deux ans plus tard, le nombre de spectres obtenus permet de voir la structure filamenteuse des galaxies.

Comment analyser un tel ensemble de données.

Pour nous faire toucher du doigt comment tirer de l’information de toutes ces données, Étienne utilise un exemple plus parlant que sont les stations de transport en commun de l’Ile de France: Métro, Bus et RER. Voici l’équivalent en 2D de la campagne de mesure

Le principe est de pouvoir comparer ces données à une distribution qui serait aléatoire sur tout l’espace.

On voit qu’il y a une relation pratiquement linéaire entre la distance entre 2 stations et le nombre de paires de station à cette distance. Cela veut dire que la distribution est bien aléatoire. Une que fois cette distribution aléatoire générée on la soustrait aux mesures effectuées et on obtient la fonction de corrélation qui montre une prédominance de distances aux alentours de 300m. On va faire la même chose avec les galaxies.

Etienne nous explique alors comment la fonction de corrélation utilise les données de DESI

Pour les galaxies du relevé SDSS, on avait obtenu le résultat suivant montrant un petit pic matérialisant l’écart à une distribution aléatoire des galaxies.

Le diagramme suivant montre les résultat de Desi concernant cette distance caractéristique calculée à différentes distances (redshift). Elle montre l’écart des mesure à ce qu’on aurait du trouver. On observe qu’à redshift 5 et 6 on est bien en dessous de la valeur attendue

Le diagramme suivant montre les ellipses de contraintes permettant de tester le modèle Lambda CDM. Ces ellipses montrent la corrélation qui existe entre la densité de matière dans l’univers (Omega m) et le résultat obtenu par DESI et d’autre campagnes.

Les ellipses étant un peu allongées, la corrélation est importante.

On peut aussi obtenir une nouvelle valeur de H0 et la comparer aux autres mesures.

  • BAO + BBN : Mesure H0​ en utilisant la densité baryonique issue de la nucléosynthèse. Cette combinaison permet d’estimer la valeur de H0
  • BAO + BBN + θ* : Ajoute la contrainte du CMB (la taille angulaire) pour une meilleure précision.
  • BAO + r_d : Utilise une valeur spécifique de rd, permettant d’explorer des scénarios non standards.

Un autre résultat de DESI concerne la détermination du paramètre d’état de l’énergie noire. La valeur obtenue est très proche de -1 ce qui veut dire qu’il s’agirait effectivement de la constante cosmologique introduite dans l’équation de la relativité général d’Einstein.

Un autre résultat concerne la possible variation de l’énergie noire au cours du temps. Les résultats actuel ne permettent pas de tirer de conclusion:

Étienne partage d’autres résultats, en particulier sur la croissance des structure puis termine sa conférence sous des applaudissements nourris.

Il s’ensuit une séance de questions réponses montrant le grand intérêt qu’a suscité cette conférence.

Un très grand merci à Étienne pour avoir partagé avec passion les résultats de ce programme extraordinaire !

@Jocelyn

Soirée crêpes au Club pour notre dernière réunion de l’année 2024!

Ce 20 décembre à la Maison verte, notre dernière réunion de l’année est consacrée à des échanges, discussions, tests de matériel, avec une dégustation de crêpes aimablement préparées par des membres du Club!

Des sympathiques conversations s’échangent entre les convives autour de la table, l’astronomie (mais pas que..) est au menu !

Émilie et Christophe se joignent à la réunion!

Jocelyn présente ensuite son télescope (EV Scope), sous le regard de Robert et Nicolas

Puis Jocelyn et Olivier entament une conversation animée!

Georges O conclut la soirée avec des exemples de traitement d’imagerie planétaire (Jupiter)

Un grand merci aux participants de cette sympathique soirée ainsi qu’à Alain, notre photographe évènementiel du Club !

Nous vous souhaitons à toutes et tous une très bonne fin d’année 2024 et de joyeuses fêtes !!

@Michel

Ce 6 décembre au Centre A. Malraux à Antony, M. Gabriel Chardin présente une conférence sur l’univers matière antimatière de Dirac-Milne

Ce soir, nous avons le plaisir de recevoir M. Gabriel Chardin, physicien, du Laboratoire Astrophysique, Particules et Cosmologie de Paris, expert mondial dans le domaine de l’Antimatière et des modèles cosmologiques associés.

Gabriel Chardin débute son intervention devant un auditoire attentif, après une brève introduction de Jean-Paul qui a accueilli notre conférencier, en précisant que :

1/ Si le modèle LCDM a été extrêmement prolifique, il souffre pourtant de quelques faiblesses

2/ Proposer un modèle alternatif n’est pas une tache aisée car on doit convaincre une communauté qui est polarisée sur le modèle dominant.

3/ il faut se garder de tout dogmatisme, dans un sens ou dans l’autre et privilégier le dialogue entre les différents experts

4/ La science progresse grâce aux idées perturbantes. Si ce n’était pas le cas, nous serions toujours avec le Géocentrisme et un Terre plate !

Gabriel Chardin présente alors son modèle Dirac Milne et toutes les conséquences astrophysiques que l’on devrait pouvoir observer.

Il est impressionnant d’écouter cette conférence donnée par un expert qui maitrise parfaitement et très concrètement tous les concepts de base de la physique moderne.

Gabriel Chardin constate que bon nombre des idées qui forment ce modèle Dirac Milne ont déjà peu ou prou été étudiées dans les décennies précédentes.

Une expérience cruciale est en cours pour vérifier le concept d’antigravité de l’antimatière: la collaboration Alpha-g au CERN

Des résultats, peut-être contestables, ont été fournis et on attend avec impatience la sortie de nouveaux résultats dans les mois qui viennent.

La conclusion de Gabriel Chardin est on ne peut plus claire:

– L’univers matière-antimatière de Dirac-Milne présente une ressemblance
impressionnante avec notre univers
– L’âge, la nucléosynthèse, la distance de luminosité sont extrêmement similaires
– L’antimatière, la matière remontant le temps (Feynman et Wheeler), de masse
négative gravitationnellement, fournit ainsi une solution élégante alternative
au modèle standard
– Elle permet de se passer des mystérieuses matière noire et énergie noire, qui
représentent ≈95% de l’univers dans le modèle LCDM
– En outre, la polarisation gravitationnelle imite le comportement de gravité
modifiée MOND, ou la présence de matière noire
– Tout cela en conservant l’esprit de la relativité générale
– Le champ MOND est alors simplement le champ créé par l’antimatière (qui
varie dans le temps et n’est donc pas un paramètre fondamental).

– La formation des structures et de trous noirs massifs est dans
Dirac-Milne très rapide, comme l’observe le télescope spatial
James Webb
– Mais le premier résultat de l’expérience ALPHA-g, publié en
septembre 2023, semble contredire de façon claire le modèle de
Dirac-Milne
– Cependant ce premier résultat possède plusieurs faiblesses
importantes
Restez à l’écoute des résultats plus précis concernant les futurs
résultats de l’expérience ALPHA-g, qui devraient être disponibles
prochainement.

A la fin de notre soirée, une dédicace du nouveau livre de notre conférencier a été faite.

Un exemplaire se trouve maintenant disponible à la bibliothèque du Club. Ce livre ne délivre aucune équation. Il nécessite pourtant un peu de concentration pour être lu mais il est très intéressant !

Si vous avez des questions, je me ferai un plaisir de les transmettre à Gabriel Chardin qui a beaucoup apprécié notre soirée. Le support de présentation est disponible pour nos adhérents, en zone privée de notre site web.

Encore un immense merci pour cette soirée passionnante.

Jean-Paul S.

Nous étions à la Journée de la Photo, le 3 novembre 2024 à l’Espace Vasarely à Antony.

A l’occasion de la journée de la photo, l’ensemble des activités du club a été présentée au public, en particulier les réalisations de nos astrophotographes.

Le stand est installé avec le concours de Bernard et Hervé, qui renseigne les premiers visiteurs.

En cours de matinée, nous accueillons le public, très intéressé, notamment les plus jeunes. Les astrophotos sont examinées de près !

Plusieurs sympathiques astronomes juniors nous rendent visite, et participent activement à l’animation du stand !

Alain, notre photographe évènementiel, vient nous rejoindre; nous avons également le plaisir de rencontrer des membres du club au stand.

La fréquentation du public à notre stand se poursuit l’après-midi, des explications sont fournies aux visiteurs, intéressés par nos activités…et le matériel exposé !

Un grand merci à toutes et tous pour votre participation et votre présence à la journée de la Photo, à l’occasion de laquelle une bonne affluence de visiteurs a été observée.
Nous remercions chaleureusement la municipalité d’Antony pour l’organisation de cet évènement.

@Michel

Nous étions à la journée de la Fête de la science à Antony

Le 13 octobre 2024, à l’occasion de la Fête de la science, au centre A. Malraux à Antony, nous présentons l’ensemble de nos activités au public.
Les conditions météo assez clémentes permettent de proposer des observations solaires avec la Lunt du Club.
Un atelier dédié est animé par le Groupe Enfants pour sensibiliser les plus jeunes (8-12 ans) sur le thème des constellations.

Christophe, Bernard, avec le sympathique concours de Hervé S (nouvel adhérent au Club), animent les observations solaires !
Le public est très intéressé, surtout les plus jeunes !!

L’atelier enfants est rapidement repéré par les astronomes juniors, invités à construire facilement un outil permettant de reproduire et visualiser les constellations, à base de tube cartonné et support papier. Les enfants sont ravis, les animateurs sont très sollicités !

Plusieurs membres du Club nous rejoignent : Jean-François, Johann, Jean-Marc et Hervé !

La fréquentation des visiteurs se poursuit durant l’après-midi.

Et en fin de journée, nous avons le plaisir de recevoir Monsieur le Maire.

Un grand merci à toutes et tous pour votre participation et votre présence à la Fête de la science. Une forte affluence de visiteurs a été observée, et une centaine d’astronomes en herbe ont été accueillis par le Groupe Enfants !
Nous remercions chaleureusement la municipalité d’Antony pour l’organisation de cet évènement.

@Michel

Nous étions au 9ème Salon de la photographie à Saint-Germain-lès-Corbeil, le 5 et 6 octobre 2024

Ce week-end, le Club était présent au 9ème Salon annuel de la photographie, à l’invitation de l’association pour le développement des arts et de la culture (ADAC), organisatrice de cet évènement, en partenariat avec la municipalité de Saint-Germain-lès-Corbeil (91).

Le stand du Club est installé, permettant de présenter l’ensemble de nos activités au public.

Une forte affluence a été observée lors de cet deux journées, notamment une bonne fréquentation de notre stand, où de nombreuses questions ont été posées par le public, très intéressé, surtout les plus jeunes.

Plus de 60 photographes, amateurs et professionnels, ont exposé leurs œuvres, sur une multitude de thèmes et de sujets, permettant aux visiteurs de s’immerger dans l’éclectisme de la représentation artistique, de grande qualité.

Le vernissage s’est déroulé en présence d’officiels, d’invités d’honneurs et de plusieurs photographes récompensés pour leurs œuvres.

Nous remercions chaleureusement l’association pour le développement des arts et de la culture ainsi que la municipalité de Saint-Germain-lès-Corbeil pour l’organisation de ce salon et la participation de notre association à cet évènement.

@Michel

Ce 27 septembre à l’Espace Henri Lasson à Antony, M. Jean-Christophe Hamilton présente une conférence sur les oscillations acoustiques baryoniques

Ce soir, dans le cadre de notre cycle trimestriel de conférences ouvertes au public, nous avons le plaisir de recevoir J.C. Hamilton, Directeur de recherches au CNRS.

Devant un auditoire attentif, notre conférencier débute son intervention après avoir été présenté par Jean-Paul S, notre spécialiste en cosmologie au Club.

Après quelques rappels sur la cosmologie, notamment l’Univers en expansion, le Fond diffus cosmologique, le découplage matière-rayonnement et le problème de l’énergie sombre dans le modèle lambda-CDM, JC Hamilton développe les implications cosmologiques des oscillations acoustiques des baryons.

Notre conférencier explique ensuite les conditions d’apparition des BAO après le Big Bang, le pic acoustique des baryons et la distribution des galaxies, les BAO et la matière noire, les distances en cosmologie (la règle standard), et les BAO dans le « vrai monde ».

Dans un troisième temps, notre conférencier évoque les résultats des recherches et analyses spectroscopiques successives, avant de conclure sur la situation actuelle.

Nous remercions notre conférencier pour son intervention et ses explications passionnantes.

@Michel

Nous étions au Forum des associations à Antony

Le 7 septembre 2024, à l’occasion de la rentrée associative, au Centre A. Malraux, nous avons présenté l’ensemble de nos activités au public.

Georges L et moi (Michel) installons le stand du Club, puis nous sommes prêts à accueillir le public !

Christophe, Bernard et Thierry nous rejoignent, ainsi que Karine, Jean-Marc et Alain, notre photographe évènementiel Les premiers visiteurs arrivent au stand !

Notre sympathique équipe est complétée par Bertrand, puis par Maryse, tandis que les visiteurs sont visiblement très intéressés par notre stand, notamment les plus jeunes et astronomes en herbe!

Durant l’après-midi, nous avons le plaisir d’accueillir Suzy Collin-Zahn à notre stand!

Christophe et Thierry renseignent des visiteurs (peut-être une inscription au club?), tandis que Robert se joint à nous.

Toute l’équipe est occupée à renseigner les nombreux visiteurs, très intéressés par nos activités et les photos astro exposées !


Puis c’est la fin de la journée, nous démontons le stand.

Un grand merci à toutes et tous pour votre participation et votre visite au stand du Club!
Une bonne fréquentation du public a été observée durant cette journée, au cours de laquelle plusieurs inscriptions ont été effectuées.

La météo n’était malheureusement pas au rendez-vous, nous n’avons pas pu proposer d’observations solaires aux visiteurs.

Nous espérons avoir pu renseigner le public, et remercions la municipalité d’Antony pour l’organisation de cet évènement.

@Michel