Samedi 8 mars 2025 entre 20h30 et 22h00, le Club d’astronomie d’Antony, avec le concours de la municipalité, a organisé une séance d’observations sur le terrain de football du Stade Georges Suant afin de permettre au public de découvrir le ciel étoilé.
Les prévisions météorologiques sont favorables malgré quelques nuages de haute altitude, et se sont améliorées en cours de soirée.
Vers 19h30, les membres participants (Bernard, Jean-Jacques, Christophe, Karine, Matthias, Thierry, Maud, Caroline, Nicolas, Jocelyn, avec le concours de Jean-François, et moi (Michel) installent le matériel (du Club ou personnel) : télescopes (Dobson, Newton, Maksutov, Seestar, Unistellar, lunette, jumelles binoculaires, au total neuf instruments astronomiques.
A 20h30, le public arrive progressivement, les visiteurs sont accueillis sur les différents spots d’observation.
Les bonnes conditions météorologiques ont permis aux visiteurs, parmi lesquels de nombreux enfants très intéressés, d’observer les cratères de la Lune, les planètes Jupiter et Mars, ainsi que la nébuleuse Messier 42 (située dans la constellation d’Orion).
Nous espérons avoir pu sensibiliser le public (environ 80 personnes présentes) à l’observation astronomique et remercions les membres du Club d’astronomie d’Antony qui ont participé à cette soirée. Nous remercions également la municipalité d’Antony et la Direction des Sports, qui ont permis la réalisation de cet évènement.
Ce soir, Dame Météo nous fait l’honneur d’un ciel dégagé et d’une bonne visibilité. Une sortie d’observations par des membres du Club s’organise en cette soirée Saint-Valentin.
Cinq à six membres se donnent rendez-vous sur le plateau de Saclay, où Damien installe de suite son matériel, mais nous décidons de changer de spot pour un accès plus facile.
Discussions sur le parking, nous hésitons entre ce nouveau spot à 10mn en voiture ou le Club. Tiens un nouvel arrivant ? Une nouvelle tète ? C’est un astronome amateur qui comme nous viens observer le ciel. Les discussions continuent nous décidons, en plus petit comité, de continuer la nuit sur le nouveau spot. Nous proposons à notre compagnon d’un soir de nous suivre. Et Daniel accepte et nous suit. On le signale sur la messagerie du club car d’autres personnes devaient nous rejoindre.
Caroline connait plus ou moins ce nouveau spot, se sera plutôt moins. On se trompe, demi tour devant l’abbaye de Vauhallan et après une rencontre avec un chauffeur de bus qui fait un demi tour au milieu de nulle part on trouve enfin le spot. Et oui il s’en passe des choses sur le plateau de Saclay une nuit de Saint Valentin.
Sur les indications de Caroline, nous trouvons un petit chemin près d’un cimetière ou l’on peut s’installer. On hésite , il y a un bout de terrain plat dans le cimetière mais ce n’est pas soirée Halloween c’est soirée Saint-Valentin. On retourne sur le petit chemin de terre et on trouve un endroit sympa.
C’est parti, ce sera soirée 100% visuel avec 2 télescopes dobsons, le mien et le Strock 250 mm de notre rencontre. Guy nous rejoint après avoir fait un détour sur le spot prévu initialement. Il installe son Seestar S50 un tout petit télescope intelligent pilotable avec un smartphone. Caroline fera des photos au smartphone et Maud nous rejoint les mains dans le poches. Et oui il fait froid ???? aux alentours de 0° mais pas très humide. La Lune commence à monter et il n’est pas facile de se repérer dans le ciel. Aucune assistance électronique pour se repérer avec nos Dobsons.
La pollution lumineuse de la région parisienne masque une étoile sur deux, amplifiée par cette Lune très présente. Ce ne sera pas facile. Premier défi : la nébuleuse de l’esquimau dans la constellation des Gémeaux. Normalement voici ce que nous devrions observer :
Çà c’est pour les pros avec une caméra, pour nous en visuel à l’oculaire ce ressemble à une « tachouille » d’environ 5mm avec un point lumineux au centre et tout ça en noir et blanc.
Localisons les Gémeaux dans le ciel ????
Comme vous pouvez le constater on ne voit que Castor et Pollux, il y a une étoile de la constellation des Gémeaux pas loin de la nébuleuse mais on ne la voit pas. Mais la planète Mars est bien visible, Daniel est le premier à trouver la solution, il prend comme repère Pollux et Mars; la nébuleuse recherchée est le troisième sommet d’un triangle rectangle en Mars avec le côté Pollux. Et ça marche! on voit la tachouille dans son télescope. Même motif même punition, je retourne sur mon télescope applique le même principe; quelques ajustements et soudain la nébuleuse est là.
Maud, Caroline et Guy passent d’un télescope à l’autre pour admirer le spectacle.
Et si on essayait Jupiter, facile on ne voit qu’elle dans le ciel. Tiens Ganymède, un des satellites joviens, nous fait de l’œil, c’est la fin de son éclipse par Jupiter. On le suivra et petit à petit et on le verra gentiment s’éloigner de Jupiter.
Un petit tour sur vers la planète Mars, après une nouvelle collimation de mon télescope on voit distinctement la calotte polaire et des zones d’ombres à sa surface.
Pendant ce temps Guy observe les nébuleuses d’Orion et Pacman avec le smart télescope SeeStar.
Le résultat est véritablement impressionnant avec un si petit télescope automatisé!
La Lune est bien haute, et toujours aussi magnifique à observer. Nous pouvons augmenter le grossissement de la vue à l’oculaire, le ciel est très stable.
Déjà 00h30, Dame Météo nous rappelle que la température peut être fraiche, et il commence à faire froid. Certains d’entre nous doivent prendre la route demain. C’est le signal du départ.
Une sortie d’observation sympathique avec une belle nuit et aussi une belle rencontre avec Daniel.
Ce soir, la réunion, comme d’habitude relayée en visioconférence, est consacrée à la présentation d’un instrument récemment acquis par le Club: le Smart télescope ZWO SeeStar S50, par Guy M.
Rapidement adopté par les membres du Club, cet instrument, compact et léger, permet de réaliser facilement de l’imagerie astronomique. Guy a souhaité partager ses impressions sur ce matériel, dont voici les caractéristiques:
Guy détaille l’ensemble des fonctions et des capacités de ce nouveau télescope, piloté avec un smartphone, déjà régulièrement emprunté par les adhérents, débutants ou expérimentés, qui souhaitent pratiquer facilement l’astrophotographie !
Notre conférencier présente ensuite des images d’astrophotographies réalisées avec le S50.
Et quelques images réalisées par les membres du Club …
Au final, ce petit instrument, compact, autonome et léger a rapidement conquis nos adhérents, qui l’empruntent pour des sorties du Club ou pour les vacances !
Un grand merci à Guy pour ses explications très intéressantes et sa prestation.
Ce 31 janvier, la réunion au Club est consacrée à la présentation de la spectroastronomie par Jean-Jacques B, relayée comme d’habitude en visioconférence.
Un petit rappel historique par notre conférencier sur le classement des types spectraux…
Jean-Jacques évoque la mécanique quantique ainsi que les lois de Kirchhoff et de Planck
Quelques profils spectraux, exemple d’étoile de type O
Notre conférencier expose ensuite des spectres de novæ, de la nova Delphini (2013) et de supernova 1a
Les différents types de matériels amateurs dédiés à la spectroscopie
Comment se déroule une session de spectroscopie :
L’élaboration de spectres alimente des bases de données scientifiques, notamment la base TESS
Une publication collaborative réalisée en 2024 a été réalisée avec le concours de notre conférencier!
Un grand merci à Jean-Jacques pour sa prestation et ses explications passionnantes !
Ce soir nous avons assisté à la conférence d’Étienne Burtin, chercheur qui travaille aujourd’hui pour l’institut de recherche sur les lois fondamentales de l’univers au CEA Paris-Saclay.
Étienne a commencé sa carrière comme physicien des particules, puis s’est orienté vers la cosmologie observationnelle en participant à des programmes de recherche comme eBoss et maintenant Desi.
Il nous propose ce soir de nous partager les derniers résultats de la campagne de mesure des spectres de galaxies à l’aide du Dark Energy Spectroscopic Instrument
Nous vous proposons ici un résumé de cette conférence en empruntant une partie des slides d’Etienne.
La conférence a commencé par un rappel des principes de mesure de distance dans l’univers faisant intervenir la parallaxe puis les chandelles standard comme les Céphéide et les super novæ. Étienne a ensuite expliqué la manière de mesurer la vitesse de récession (d’éloignement) des galaxies en en mesurant le décalage vers le rouge de leur spectre de lumière.
Ces mesures ont mené à la découverte de l’expansion de l’univers en constatant une relation linéaire entre la distance et la vitesse. Plus une galaxie est éloignée plus elle s’éloigne vite.
La relation qui en découle s’appelle la loi de Hubble-Lemaitre en hommage à l’observateur Hubble et au théoricien qui avait prédit cette expansion en appliquant l’équation de la relativité générale à l’ensemble de l’univers.
Cette loi donne la relation entre la vitesse de récession et la distance d’un objet sous la forme V = H0.D où H0 est la constante de Hubble-Lemaitre
Étienne a ensuite rappelé la découverte de l’expansion accélérée de l’univers grâce aux mesures de distance des SN1A. Cette découverte a mené à l’établissement du modèle cosmologique ΛCDM devenu le modèle standard de la cosmologie.
Étienne a alors rappelé les différentes étapes de l’histoire de l’univers depuis le big bang. L’inflation, la nucléosynthèse, la surface de dernière diffusion, les âges sombres, jusqu’à la formation des galaxies et des grandes structures de l’univers.
Le modèle du Big bang a mené à la prévision de cette surface de dernière diffusion. Cela a été confirmé par la découverte du fond diffus cosmologique (CMB) en 1965. L’analyse du CMB par les satellites dédiés a permis de découvrir une échelle angulaire caractéristique pour laquelle les fluctuations de densité sont les plus importantes. Cette échelle de 1 degré correspond à une distance caractéristique qui correspond à la distance parcourue par l’onde acoustique dans le plasma primordial.
Cette mesure faite sur les données du CMB obtenues grâce aux satellites WMAP qui Planck doit avoir un impact sur la répartition de matière dans l’univers. En effet, cette distance caractéristique correspond à la distance moyenne entre les surdensités et donc aux endroits où la matière a statistiquement plus de chance de se regrouper. C’est ce qu’on appelle l’échelle d’oscillation acoustique des baryons (BAO).
La localisation des galaxies dans l’univers utilisant des campagne de mesure permet de confirmer la théorie. Pour pouvoir localiser ces galaxies il faut leurs coordonnées angulaires et leur distance.
Ces distances sont calculées grâce au décalage vers le rouge du spectre de chaque galaxie.
La capture du spectre d’une galaxie prends beaucoup de temps et donc d’heures de télescope.
Pour avoir une bonne précision statistique il faut mesurer 1 million de galaxies.
Une première campagne de mesure a utilisé le télescope Sloan de 2,5 m de 2000 à 2020. Il permettrait de faire 600 spectres par pose.
L’objet de cette conférence est de parler de la campagne qui a suivi, avec l’utilisation d’un télescope de 4m de diamètre pour faire 5000 spectre par pose.
Le télescope est localisé en Arizona:
Pour permettre de capturer 5000 spectres d’un coup il dispose de 5000 fibres optiques attachées à 5000 petits dispositifs mécaniques permettant d’ajuster la position exacte sur le plan focal du télescope.
On obtient ainsi 5000 spectres toutes les 20 min
Pour obtenir ces données il est d’abord nécessaire de sélectionner les sources à mesurer. Il faut être sûr d’avoir une galaxie est non une étoile.
Cette sélection est faite grâce à des relevés optiques 2D.
La sélection à permis de sélectionner 2 milliards de galaxies. Dans ces 2 milliards, 60 millions sont sélectionnées pour la campagne de mesure de spectres
On peut se faire une idée de ces données en regardant le site legacysurvey.org
Pour être capable de distinguer les galaxies des étoiles on utilise des filtres de couleurs. On peut créer des diagrammes de couleurs en faisant des opérations de soustraction entre différent filtres.
Étienne nous partage un des diagrammes utilisé où on voit clairement la séparation pour la galaxies « proches » c’est à dire dans les 6M d’années lumières (z=1)
Au delà de z=1 la luminosité des galaxies devient trop faible pour avoir un spectre exploitable en 20min
Pour les objets plus lointains on cherche alors les quasars. Ce sont des galaxie contenant un trou noir extrêmement actif et donc extrêmement brillant.
On utilise encore la méthode de sélection pas différence de couleur en ajoutant un peu d’IA pour être plus précis. On a pu sélectionner 500 000 quasars de cette manière.
Étienne nous partage quelques captures de Legacysurvey.org qui permet de voir les résultats
On peut voir sur l’une d’elles le champ couvert par chaque fibre optique et se rendre compte qu’il a fallu plusieurs passages au même endroit pour récupérer les spectres de chaque galaxie de chaque champ.
Photo du télescope de 4m sur une monture équatoriale en fer à cheval
Schéma du télescope où on voit le plan focal au dessus du miroir primaire ainsi que le jeu de fibres optiques qui rejoint un espace où elles sont associées à des cameras pour enregistrer leurs spectres
La slide suivante montre le jeu de lentilles utilisées pour corriger correctement le champ et avoir le meilleur champ corrigé possible sur le plan focal.
Les 2 slides suivantes comparent eBOSS et DESI en terme d’efficacité
Sur eBOSS il fallait préparer à la main des plaques trouées au bons endroits:
Sur DESI tout est automatique. Le positionnement des fibre se fait avec des petit bras robotisés
On gagne un temps énorme !
Les 5000 fibres optiques sont regroupées en 10 groupes de 500. Chaque groupe arrive sur un spectrographe.
La slide suivante montre le principe de capture des spectres. La lumière capturée par les fibres est subdivisée en 3 à l’aide de 2 miroirs dichroïques. Le but est ici de capturer 3 groupes de longueur d’onde: proche infra-rouge, rouge et bleu.
Les spectres sont capturés sur 3 camera CCD :
On voit sur la slide suivante, une image capturée avec les 500 spectres. A l’aide de logiciels on peut reconstituer le spectre complet de chaque galaxie. Cela permet de repérer les raies caractéristiques et de déduire le décalage vers le rouge.
Étienne nous présente ensuite un exemple des statistique liées à une nuit. On voit apparaitre en gris les zones prévues pour le relevé.
Une autre manière de représenter les données une année plus tard. On note l’échelle des distances jusqu’à a surface de dernière diffusion ainsi que les deux parties principales du relevé au dessus et en dessous de notre cercle galactique
Deux ans plus tard, le nombre de spectres obtenus permet de voir la structure filamenteuse des galaxies.
Comment analyser un tel ensemble de données.
Pour nous faire toucher du doigt comment tirer de l’information de toutes ces données, Étienne utilise un exemple plus parlant que sont les stations de transport en commun de l’Ile de France: Métro, Bus et RER. Voici l’équivalent en 2D de la campagne de mesure
Le principe est de pouvoir comparer ces données à une distribution qui serait aléatoire sur tout l’espace.
On voit qu’il y a une relation pratiquement linéaire entre la distance entre 2 stations et le nombre de paires de station à cette distance. Cela veut dire que la distribution est bien aléatoire. Une que fois cette distribution aléatoire générée on la soustrait aux mesures effectuées et on obtient la fonction de corrélation qui montre une prédominance de distances aux alentours de 300m. On va faire la même chose avec les galaxies.
Etienne nous explique alors comment la fonction de corrélation utilise les données de DESI
Pour les galaxies du relevé SDSS, on avait obtenu le résultat suivant montrant un petit pic matérialisant l’écart à une distribution aléatoire des galaxies.
Le diagramme suivant montre les résultat de Desi concernant cette distance caractéristique calculée à différentes distances (redshift). Elle montre l’écart des mesure à ce qu’on aurait du trouver. On observe qu’à redshift 5 et 6 on est bien en dessous de la valeur attendue
Le diagramme suivant montre les ellipses de contraintes permettant de tester le modèle Lambda CDM. Ces ellipses montrent la corrélation qui existe entre la densité de matière dans l’univers (Omega m) et le résultat obtenu par DESI et d’autre campagnes.
Les ellipses étant un peu allongées, la corrélation est importante.
On peut aussi obtenir une nouvelle valeur de H0 et la comparer aux autres mesures.
BAO + BBN : Mesure H0 en utilisant la densité baryonique issue de la nucléosynthèse. Cette combinaison permet d’estimer la valeur de H0
BAO + BBN + θ* : Ajoute la contrainte du CMB (la taille angulaire) pour une meilleure précision.
BAO + r_d : Utilise une valeur spécifique de rd, permettant d’explorer des scénarios non standards.
Un autre résultat de DESI concerne la détermination du paramètre d’état de l’énergie noire. La valeur obtenue est très proche de -1 ce qui veut dire qu’il s’agirait effectivement de la constante cosmologique introduite dans l’équation de la relativité général d’Einstein.
Un autre résultat concerne la possible variation de l’énergie noire au cours du temps. Les résultats actuel ne permettent pas de tirer de conclusion:
Étienne partage d’autres résultats, en particulier sur la croissance des structure puis termine sa conférence sous des applaudissements nourris.
Il s’ensuit une séance de questions réponses montrant le grand intérêt qu’a suscité cette conférence.
Un très grand merci à Étienne pour avoir partagé avec passion les résultats de ce programme extraordinaire !
Ce soir, au centre A. Malraux à Antony, nous avons donné rendez-vous à tous les membres du Club pour notre AG!
Bernard, notre Secrétaire général fait émarger les adhérents tandis que les premiers membres arrivent. Le quorum est atteint grâce aux nombreux participants et aux procurations reçues. Nous conclurons l’AG avec un moment de partage autour de la galette du Club! Merci à toutes celles et ceux qui ont prêté leur concours pour préparer cette AG.
Je démarre donc en présentant l’ordre du jour:
Bernard nous présente une synthèse du rapport moral, très complet, qui a été adressé à tous les membres avec la convocation. Sa présentation bien illustrée, résume toutes les différentes activités de notre Club.
Puis c’est au tour de Christophe, notre trésorier, de présenter le rapport financier 2024
Christophe présente les principaux investissements réalisés sur l’exercice
ainsi que l’évolution du nombre d’adhérents et la prévisions des dépenses à venir.
Puis c’est à mon tour (Michel) de présenter les modifications du Bureau. Bernard a souhaité quitter sa fonction de Secrétaire général, nous le remercions tous chaleureusement pour son travail et son dynamisme durant ces deux années! Un grand merci également à Maud, Stéphane V, Monique F, Olivier D et Stéphane D, qui ont également souhaité quitter le CA. Un grand merci à tous pour leur action et leur dynamisme.
Nous lançons un appel à volontaires aux membres du Club pour le poste de Secrétaire général et secrétaire adjoint !
Les membres participants votent à chacune des étapes de notre AG!
Puis Émilie, notre Vice-présidente, prend ensuite la parole pour rappeler nos activités prévues cette année, avec le concours de plusieurs animateurs:
Hervé, animateur de visioconférences pour Débutants
Georges L, animateur de formation en imagerie
Robert, notre « Linuxien » au Club
Jean-Jacques, expert en spectroscopie
Jean-Paul organise et anime les cours de Cosmologie
Jean-François F, anime l’atelier de construction de télescopes
Puis c’est le moment de se retrouver pour la galette du Club: discussions et échanges, dans une ambiance sympathique, avec l’aide efficace de Jean-Pierre !
Merci à toutes et tous pour votre participation à l’assemblée générale !
A l’occasion de notre notre première réunion de l’année 2025, en vous adressant nos meilleurs vœux, nous proposons ce soir de découvrir le matériel d’astronomie du Club, aux débutants et les nouveaux membres, mais pas que…
Au programme : montage des instruments, mise en station, réglages des setup, etc.. Dame Météo nous promet un ciel favorable aux observations; la Lune, Jupiter et Mars sont bien visibles. Nous ferons donc des observations planétaires ce soir dans le jardin du Club, mais avec une température glaciale; vêtements chauds recommendés !
Les membres arrivent à la Maison verte et les première discussions fusent dans une ambiance sympathique, avant de tous se retrouver dans le jardin.
Bertrand, notre responsable du matériel propose d’installer plusieurs instruments : télescopes Dobson, Newton (monté sur la monture ZWO AM5 apportée par Bernard), Schmidt-Cassegrain compact, jumelles binoculaires. Caroline a également apporté son matériel (smartphone monté sur pied).
Les observations s’enchainent sur chaque poste, avec des explications fournies aux débutants sur le fonctionnement des instruments et la pratique des observations. Je tente une photo de la Lune avec un smartphone, Christophe réalise un cliché de Jupiter
Une petite collation est ensuite la bienvenue pour se réchauffer !
Notre soirée se termine après d’ultimes observations planétaires, avec une température de plus en plus froide !
Ce 20 décembre à la Maison verte, notre dernière réunion de l’année est consacrée à des échanges, discussions, tests de matériel, avec une dégustation de crêpes aimablement préparées par des membres du Club!
Des sympathiques conversations s’échangent entre les convives autour de la table, l’astronomie (mais pas que..) est au menu !
Émilie et Christophe se joignent à la réunion!
Jocelyn présente ensuite son télescope (EV Scope), sous le regard de Robert et Nicolas
Puis Jocelyn et Olivier entament une conversation animée!
Georges O conclut la soirée avec des exemples de traitement d’imagerie planétaire (Jupiter)
Acquisitions avec le logiciel FireCapture
Empilement d’images avec autostakkert!3
Image finale avec Registax 6
Un grand merci aux participants de cette sympathique soirée ainsi qu’à Alain, notre photographe évènementiel du Club !
Nous vous souhaitons à toutes et tous une très bonne fin d’année 2024 et de joyeuses fêtes !!
Ce soir, nous avons le plaisir de recevoir M. Gabriel Chardin, physicien, du Laboratoire Astrophysique, Particules et Cosmologie de Paris, expert mondial dans le domaine de l’Antimatière et des modèles cosmologiques associés.
Gabriel Chardin débute son intervention devant un auditoire attentif, après une brève introduction de Jean-Paul qui a accueilli notre conférencier, en précisant que :
1/ Si le modèle LCDM a été extrêmement prolifique, il souffre pourtant de quelques faiblesses
2/ Proposer un modèle alternatif n’est pas une tache aisée car on doit convaincre une communauté qui est polarisée sur le modèle dominant.
3/ il faut se garder de tout dogmatisme, dans un sens ou dans l’autre et privilégier le dialogue entre les différents experts
4/ La science progresse grâce aux idées perturbantes. Si ce n’était pas le cas, nous serions toujours avec le Géocentrisme et un Terre plate !
Gabriel Chardin présente alors son modèle Dirac Milne et toutes les conséquences astrophysiques que l’on devrait pouvoir observer.
Il est impressionnant d’écouter cette conférence donnée par un expert qui maitrise parfaitement et très concrètement tous les concepts de base de la physique moderne.
Gabriel Chardin constate que bon nombre des idées qui forment ce modèle Dirac Milne ont déjà peu ou prou été étudiées dans les décennies précédentes.
Une expérience cruciale est en cours pour vérifier le concept d’antigravité de l’antimatière: la collaboration Alpha-g au CERN
Des résultats, peut-être contestables, ont été fournis et on attend avec impatience la sortie de nouveaux résultats dans les mois qui viennent.
La conclusion de Gabriel Chardin est on ne peut plus claire:
– L’univers matière-antimatière de Dirac-Milne présente une ressemblance impressionnante avec notre univers – L’âge, la nucléosynthèse, la distance de luminosité sont extrêmement similaires – L’antimatière, la matière remontant le temps (Feynman et Wheeler), de masse négative gravitationnellement, fournit ainsi une solution élégante alternative au modèle standard – Elle permet de se passer des mystérieuses matière noire et énergie noire, qui représentent ≈95% de l’univers dans le modèle LCDM – En outre, la polarisation gravitationnelle imite le comportement de gravité modifiée MOND, ou la présence de matière noire – Tout cela en conservant l’esprit de la relativité générale – Le champ MOND est alors simplement le champ créé par l’antimatière (qui varie dans le temps et n’est donc pas un paramètre fondamental).
– La formation des structures et de trous noirs massifs est dans Dirac-Milne très rapide, comme l’observe le télescope spatial James Webb – Mais le premier résultat de l’expérience ALPHA-g, publié en septembre 2023, semble contredire de façon claire le modèle de Dirac-Milne – Cependant ce premier résultat possède plusieurs faiblesses importantes – Restez à l’écoute des résultats plus précis concernant les futurs résultats de l’expérience ALPHA-g, qui devraient être disponibles prochainement.
A la fin de notre soirée, une dédicace du nouveau livre de notre conférencier a été faite.
Un exemplaire se trouve maintenant disponible à la bibliothèque du Club. Ce livre ne délivre aucune équation. Il nécessite pourtant un peu de concentration pour être lu mais il est très intéressant !
Si vous avez des questions, je me ferai un plaisir de les transmettre à Gabriel Chardin qui a beaucoup apprécié notre soirée. Le support de présentation est disponible pour nos adhérents, en zone privée de notre site web.
Encore un immense merci pour cette soirée passionnante.
Dans le cadre de la poursuite de notre activité de construction de télescope (Dobson), suite à notre réunion de rentrée du Club, un RDV « TVA » a été programmé ce matin, en présence de Jean-François (animateur du groupe), Jean-Claude, Antoine, Wahiba, Jean-Pierre, Franck, Bertrand, et moi (Michel).
L’objectif est de poursuivre la construction des Dobson 300 et 250, actuellement en cours. 1 TVA 300 et 1 TVA 250 (photo) ont déjà été entièrement réalisés par 2 membres (Franck et Marc); Jean-François à apporté le sien (récemment achevé) pour le présenter aujourd’hui.
La réunion de ce matin porte sur la finalisation de 2 autres télescopes 300 mm.
Jean-François et Franck se sont proposé d’apporter leurs TVA 300, qui serviront de modèles. Le Dobson de Jean-François est assemblé progressivement, sous le regard attentif des participants:
Le Dobson ainsi monté est ensuite collimaté, en utilisant la grille de calibration du collimateur laser du club :
Le montage final se présente comme suit:
Franck découvre également son TVA 300, dont le rangement très compact assure une facilité de transport, sous le regard de Bertrand !
Puis les caisses en cours de construction des 2 TVA 300 sont examinées, ainsi que l’un des miroirs, qui sera installé à l’intérieur:
Notre réunion s’achève par un petit moment « casse-croute » sur place.
Un prochain rendez-vous sera pris en vue de poursuivre l’atelier TVA. Un grand merci à Jean-François et aux participants du groupe TVA pour leur présence à cette réunion!